Sur les coteaux escarpés de Saint-Joseph, le travail de la vigne est un travail d’hommes courageux. Pendant le repos végétatif de la vigne, un apport raisonné d’amendement organique constitue la fumure annuelle nécessaire à la future saison.
En hiver les vignes sont taillées en gobelet.
Au printemps vient le temps de l’ébourgeonnage qui consiste à ne garder que les pousses les plus prometteuses.
Mi-mai, c’est le temps du palissage de la vigne. C’est une méthode de travail longue et spécifique aux vignes plantées sur des parcelles très pentues. La vigne est attachée sur des échalas avec du jonc ou de la paille.
En même temps, les jeunes rameaux sont épillonnés (suppression des entre cœurs) pour favoriser l’aération de la vigne et la pénétration de la lumière nécessaire à la photosynthèse, travail essentiel pour l’état sanitaire du jeune fruit.
Une surface foliaire utile et optimale est recherchée en cisaillant manuellement le plus haut et le moins de fois possible pour favoriser la maturité du fruit.
En début de véraison, la «vendange verte» permet d’affiner et d’équilibrer la charge de raisins.
Tout n’est qu’une question d’équilibre entre le cep et le ciel.
Les vendanges en septembre parachèvent une longue année de travail de qualité : cueillies manuellement, les grappes de raisins sont acheminées aux chais dans des caisses de petites dimensions pour ne pas abîmer le fruit mûr.
Un dernier tri est effectué avant le pressurage pour les vins blancs et l’encuvage pour les vins rouges.